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Rêver n’est pas un vilain défaut
UNE FOIS N’EST PAS COUTUME, SUR SNOWFLIKE ON PARLE LECTURE AVEC LE LIVRE “REVER N’EST PAS UN VILAIN DEFAUT”, ECRIT PAR UNE JEUNE HAUT-SAVOYARDE ETONNANTE, CAROLE CERRUTI.
Son livre, “Rêver n’est pas un vilain défaut”, sera un compagnon idéal pour accompagner vos pauses. Dans cette jolie comédie romantique, le style fluide de Carole et son personnage principal, Liz, apprentie écrivain rêveuse, gaffeuse, un brin barrée, légèrement enrobée et pleine de tocs, font mouche. On se laisse embarquer dès la première page par cette jeune anglaise qui vit à New York et va nous mener dans son histoire loufoque, à savoir, embaucher un acteur pour jouer son petit ami lors de la soirée de gala des anciens étudiants de son école. Du début à la fin, rien ne se passe comme prévu, bien sûr, pour notre plus grand plaisir. Voilà un ouvrage dans lequel on rit, on s’attendrit, on s’émeut et qui, comme tous les bons romans du genre, se termine par l’incontournable “tout est bien qui finit bien”. Une pépite qui nous offre une réelle bouffée d’optimisme, l’envie aussi de reprendre nos rêves là où on les avait laissé. Un seul défaut peut-être à cette gourmandise : elle se lit beaucoup trop vite! Ou plutôt, on a du mal à la quitter un seul instant dès lors qu’on a plongé le nez dedans. Prévoir de l’embarquer dans son sac pour un long week-end plus que pour un séjour prolongé, vous l’aurez dévoré rapidement.
Avec les filles j’ai un succès fou…
Inutile de s’en défendre, “Rêver n’est pas un vilain défaut” ne fait pas partie de la grande littérature, mais il a su trouver, pour commencer, un éditeur, preuve qu’il avait du potentiel. Sorti le 24 janvier dernier, il a déjà été réédité une première fois. Il est disponible à la vente dans les grandes librairies en ville ou sur le net. Preuve que le public à été conquis. L’ironie de l’histoire, c’est que son auteur, Carole Cerutti, s’est lancé dans l’aventure presque par hasard, sans grande conviction et sans expérience. Un comble ! Savez-vous qu’elle n’a jamais mis les pieds à New York ? Non, Carole à tout inventé, tout imaginé, et pour écrire sans coup férir, est allée puisée inspiration et informations sur le net bien sûr, mais aussi au cinéma, dans les séries et dans d’autres livres bien sûr. Aujourd’hui l’écrivain en herbe est devenu addict, complètement accro à l’écriture, à tel point qu’elle ne veut plus partir en vacances ou aller au ski!
Tour de passe-passe
“Quoi que vous rêviez d’entreprendre, commencez-le. L’audace a du génie, du pouvoir et de la magie. (Goethe.)”
La magie est le fil rouge de l’ouvrage et certainement aussi l’un des ingrédients qui a permis à Carole de mijoter sa recette “à la lettre”. La jeune femme, née en Meurthe et Moselle, est arrivée dès l’âge d’un an en Haute-Savoie, à Saint-Paul-en-Chablais où se sont installés ses parents. A trois ans, elle découvre le ski avec son père à Morzine, au Pleney. Elle intègre rapidement le ski club de Bernex, participe à quelques compétitions mais ne se sent pas plus attirée que ça. Son truc à elle, c’est la musique. Elle commence le piano à huit ans, intègre le conservatoire de Genève et obtient son diplôme du Conservatoire Supérieur de musique en 1990. Celle qui voulait devenir concertiste se heurte alors à ses démons, ou plutôt son démon : le trac. “J’avais peur de jouer en public” confie la pianiste. “Du coup je n’ai pas fait les années de virtuosité qui mènent à la carrière de concertiste. Je me suis tournée vers l’enseignement.” Carole donne des cours privé pendant cinq années sur Thonon-les-Bains, puis devient mère. “Le rythme de professeur de piano n’était pas du tout compatible avec le rôle de maman. J’ai donc stoppé pour m’occuper de mes enfants” explique-t-elle. Pendant quelques années, la vie s’écoule paisiblement à Messery, où elle habite dorénavant, rythmée par l’emploi du temps de sa progéniture.
Une histoire de claviers…
Puis un jour vient le temps des questions : “Je me suis demandée ce que je pourrais bien faire. Le piano, j’aimais ça mais finalement je trouvais que ça manquait de piment. Etait-ce le moment de reprendre mes études ? De me lancer dans quelque chose de nouveau ? J’ai alors réfléchi à ce que je pourrai faire à mon rythme, de chez moi, seule. Et l’écriture s’est imposée comme une évidence. Pourtant,je n’avais jamais rien écrit de ma vie et je lisais peu!” Carole se met alors à lire. Des livres de développement personnel qui l’aideront à se lancer notamment. Mais la confiance n’est pas encore de mise. La plume en devenir choisi de se tourner vers la jeunesse, l’imaginaire, qui lui semblent plus accessibles. Elle débute l’écriture d’un premier roman qu’elle ne termine pas. Le manuscrit du second, “Twenty Rules“, s’adresse quand à lui à un public de jeunes adultes (à partir de 13 ans). Elle l’envoie à toutes les grandes maisons d’édition, “les seules que je connaissais alors” explique-t-telle, mais n’obtient pas de succès. Elle se décide alors à l’auto-éditer. “Ca me permettait au moins d’avoir un livre entre les mains. Un vrai.”
Sur les conseils d’une amie, elle change de cap et se tourne vers la comédie romantique. L’auteure, qui se sent en manque de compétences, va puiser l’inspiration dans le guide “Comment écrire une comédie romantique“. En guise d’entraînement, elle choisi une intrigue et commence à rédiger. Elle invente, elle brode, elle cherche, s’informe, écrit beaucoup et corrige encore plus, s’inspire un peu de la vie de sa soeur, comédienne, qui joue la fameuse pièce de Shakespeare évoquée dans son roman. “Je ne savais pas que ça serait lu un jour. Je le faisais avant tout pour moi, pour essayer“. Mais voilà qu’à la fin, elle tient un bouquin entre ses mains. Cette fois elle ne le fait pas parvenir aux grandes maisons d’édition, mais à celles, plus modestes, enclines à accompagner les jeunes talents. Et elle fait bien. Les éditions City acceptent d’imprimer le manuscrit de “La vie presque magique d’Elisabeth Wood” qui change de titre pour l’occasion.
Tout peut arriver, surtout quand on ne l’attend pas
La vie de Carole bascule alors. Ex-musicienne, la voilà devenue écrivain. Elle découvre ses premières séances de dédicaces et avoue : “Avoir eu un peu le trac la première fois. C’est impressionnant, mais c’est tellement valorisant. Ces gens bienveillants qui viennent te voir et partager un peu du plaisir qu’ils ont eu à te lire“. Pour autant, elle pense avoir résolu ce problème d’anxiété n’ayant plus à se produire devant un public et pouvant se permettre de reprendre son travail autant de fois qu’elle le souhaite, jusqu’à ce que cela lui convienne. Carole affirme qu’ “écrire est devenu une vraie passion. Je travaille toute la journée, je ne compte pas mes heures, je n’ai même plus envie de partir en vacances et je ne prends même plus le temps de faire du ski, alors que j’adore ça!”.
Si elle n’a pas de truc particulier pour trouver l’inspiration, cela lui vient naturellement, elle précise : “Je lis beaucoup, je sors, je regarde des films, je fais de nombreuses recherches sur internet. Et puis je choisis des endroits qui me font rêver pour y camper mes intrigues. Ca me motive et ça me permet de rêver tout en écrivant, du coup le travail n’est pas une contrainte.” Elle n’est d’ailleurs jamais allée à New York. Très peu en Grande Bretagne. Elle n’a passé que deux jours à Londres, mais aimerait bien y retourner plus longtemps. Peut-être pas encore avec ses gains d’auteurs, ces derniers restant modestes pour l’instant. Reste à savoir où elle placera l’intrigue de son prochain roman. En haute-Savoie ? Peu de chance à la croire pour l’instant, mais un jour peut-être qui sait ? En attendant, elle s’attelle à la rédaction du second Tome de “Twenty Rules“, qui s’appelle désormais “Mask” et dont le premier opus sortira à l’automne prochain sous la bannière cette fois de son éditeur City.
Comme quoi, Carole a bien fait de s’inspirer de Goethe. Et, désireuse de montrer le bon exemple, comme une mère à ses enfants, s’est appliquée à suivre ce qu’elle préconise, à savoir : “La vie c’est comme un roman. C’est à toi d’élire l’histoire, de remplir les pages blanches, jour après jour”.
Où et comment se procurer “Rêver n’est pas un vilain défaut” de Carole Cerutti ?
Le livre de 320 pages est disponible au PPC de 17,50€ sur les sites de la Fnac, Decitre, Lalibrairie.com et un peu partout sur internet 😉
Merci à Carole Cerutti pour sa disponibilité, sa confiance, pour avoir répondu à toutes mes questions et pour m’avoir permis de passer quelques belles heures en compagnie de Liz. Merci à Cathy Féchoz, mon amie, pour m’avoir fait connaître Carole et sa jolie plume.
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