Tout savoir sur les raquettes à neige, ou presque!

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Toutes les caractéristiques d’une raquette à neige. Les points clés à connaître pour bien s’équiper.

 


Les raquettes à neige, c’est fait pour marcher dans la neige et ne pas s’enfoncer. Ca à l’air simple comme ça, mais ça vaut la peine d’y regarder de plus près pour trouver raquette à son pied et profiter pleinement de sa sortie. Vous trouverez donc ci-dessous les éléments caractéristiques d’une raquette à neige à prendre en compte pour s’équiper correctement.

1- La taille du châssis (longueur et largeur) : 

Selon les marques, il existe 2 ou 3 tailles. Logiquement on pense à l’éventail de pointures couvertes, et c’est important. Inutile en effet si vous chaussez du 36, de prendre une raquette qui accepte des pieds chaussant du 47. Elle sera forcément plus longue et plus lourde. Qui dit plus longue, dit aussi nécessité de monter plus haut les genoux à chaque pas. Mais ce n’est pas tout. Pour assurer plus de portance (car logiquement plus on a de grands pieds, plus on est grand, donc plus on est lourd, même s’il existe toujours des exceptions!), la raquette sera aussi plus large. Et vous contraindra à marcher les pieds trop écartés par rapport à votre démarche habituelle. Plus de fatigue donc à tous les niveaux si on prend un modèle trop grand. A l’inverse, on s’expose à un manque de portance et d’efficacité si on prend un modèle trop court. Enfin, quand on ne prend pas produit à son pied, on n’est pas correctement centré, ce qui diminue la qualité des appuis, la portance et l’efficacité. Il est essentiel de choisir la taille qui convient à son gabarit. A noter : toutes les marques proposent des modèles femme (ou small), dont les chassis sont plus étroits, plus courts et plus légers que les modèles homme.

 

2 – La légèreté : 

Cela va de soi, plus la raquette est légère, moins vite on se fatigue en marchant. Sa légèreté est liée à sa taille bien sûr, mais aussi aux matériaux qui la compose. Selon les marques, matériaux composite, aluminium, toile plastique sont utilisés, plus un peu d’acier pour les pointes. Le poids varie aussi en fonction de l’équipement de la raquette (griffe, pointes, système d’attache…). C’est un point à ne pas négliger, même si la recherche de légèreté fait monter un peu le prix.

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3 – L’accroche :

Celle-ci dépend des griffes, et des pointes, leur nombre, leur longueur, leur matière. Mais la forme et les découpes du châssis jouent aussi pour beaucoup, même si celui-ci est en matière composite. En effet, l’accroche va dépendre de toutes les parties qui entrent en contact avec le sol et de leur forme. Plus la neige est dure, plus les griffes et pointes en métal seront essentielles, car elles assurent une meilleure pénétration dans la glace et une meilleure tenue. Mais il n’est pas envisageable de construire les châssis entièrement en métal, car ils seraient beaucoup trop lourd, inconfortables et onéreux. L’accroche est donc assurée également par les formes de découpe du châssis qui pénètrent dans la neige et ses barres longitudinales et/ou transversales qui le rigidifient et assurent ainsi une bonne accroche.

 

4 – La souplesse / le déroulé : 

Pour conserver de la souplesse dans la marche et un déroulé le plus naturel possible, il existe différentes technologies. Les plus courantes agissent sur la forme de la raquette, avec des “spatules” et/ou talons relevés, comme sur les skis. D’autres, plus innovantes et plus récentes, sont basées sur l’utilisation de matériaux composites souples pour la construction du châssis, éventuellement combinés avec des système de fixations “souples” eux aussi, c’est à dire qui se déforment en suivant le mouvement du pied. L’ensemble offre de la souplesse à la raquette, longitudinale, transversale ou en torsion (cela dépend des modèles), ce qui permet une bonne adaptation au terrain, et ainsi une bonne tenue sur la neige. Mais cette souplesse garantit avant tout une marche et un déroulé du pied beaucoup plus naturels, et soulage ainsi les efforts au niveau de la cheville. Un vrai plus en terme d’amorti et de confort de marche.

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5 – Le système de maintien – la fixation : 

Plusieurs types de fixation existent. Chaque marque possède souvent sa propre technologie et offre plusieurs systèmes de serrage différent. Pour faire simple, le pied est maintenu par l’avant et par l’arrière par des sangles. De plus, il est possible de modifier la longueur de la fixation pour l’adapter à votre pied. Pour bien choisir il est important de définir en amont si une seule ou plusieurs personnes vont utiliser la paire de raquettes. Et si vous allez toujours utiliser les mêmes chaussures. Ainsi, si vous seule les utiliserez, et toujours avec les mêmes chaussures, vous n’avez besoin de régler vos raquettes qu’à la première utilisation, il n’est pas forcément nécessaire de bénéficier de réglage télescopique. En revanche, vous aurez besoin d’un réglage facile si les raquettes servent à plusieurs personnes ou si vous utilisez plusieurs paires de chaussures différentes pour marcher. Par ailleurs, les sangles se desserrent souvent à la marche. Un système avec cliquet (type fixations de snowboard) vous permet d’assurer une tenue optimum sans déréglage intempestif. Le confort étant important, préférez les sangles bénéficiant d’un pad rembourré et entièrement réglable. Le but ultime : l’adaptation parfaite à votre chaussure et le meilleur niveau de confort.

6 – La cale de montée :

Celle-ci n’existant pas la plupart du temps sur les modèles juniors, il est donc préférable mesdames de choisir un modèle adulte (en petite taille).  La cale de montée est indispensable pour assurer moins de fatigue et plus de confort de marche à la montée, puisqu’elle surélève le talon et permet de conserver le pied dans une positon la plus “à plat” possible, limitant la fatigue au niveau des muscles des mollets notamment. Elle assure également une meilleure répartition des appuis sur la neige. Là encore, plusieurs options vous sont offertes. Les systèmes de fixations avec réglage télescopique de la longueur permettent de bouger la position de la cale exactement sous le talon, pour une efficacité maximale.

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7 – Le choix de la chaussure :

Celui-ci est crucial. Assurez-vous que vous partez avec de bonnes chaussures :

  • Confortables – dans lesquelles vous vous sentez suffisamment bien pour marcher plusieurs heures.
  • Chaudes – un minimum, la raquette est faite pour marcher dans la neige – mais pas trop. Tout dépend des conditions climatiques et de votre sensibilité au froid.
  • Imperméables – pour des raisons évidentes.
  • Qui maintiennent la cheville – bien que les nouveaux modèles “sport” récemment développés vous proposent une utilisation avec chaussures de trail à tige basse. A vous de voir.
  • Pas trop fines – pour assurer un bon maintien des systèmes de fixation et du confort.

L’idéal : après-skis, chaussures de randonnées montantes, bottes de snowboard.

8 – Les guêtres :

Tout dépend des conditions d’enneigement et de votre chaussure. Mais l’utilisation des guêtres est fortement recommandée pour éviter à la neige d’entrer dans la chaussure et de se mouiller les pieds. Vous pouvez louer celles-ci en même temps que vos raquettes si vous n’en possédez pas.

9 – Les raquettes enfants ou juniors :

Des modèles allégés, sans cale de montée, avec des pointes arrondies pour éviter les blessures intempestives sont proposées par les fabricants. Ces raquettes, moins larges, proposent aussi des plages de pointures adaptées pour les tout petits pieds, à partir du 27 ou du 30. Le serrage et les réglages se font avec des velcros, pour garantir légèreté et facilité d’utilisation. Certaines marques proposent même des versions filles ou garçons.

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10 – L’équipement complémentaire : 

Les bâtons notamment. Préférez des modèles à deux ou trois brins, réglables facilement, que vous pourrez ainsi adapter au cours de votre marche (montée, descente, profondeur de la neige…). N’oubliez pas de mettre les rondelles adaptées! Quelques conseils pour bien les choisir ici.

Conclusion :

Comme pour tout équipement, prendre le temps de réfléchir en amont à sa pratique et à l’utilisation que l’on souhaite faire est déterminant. Vous ne vous équiperez évidemment pas de la même manière si vous souhaitez randonner pour accéder à un hors-piste avec votre snowboard ou si vous marchez tranquillement sur les sentiers balisés, car vous n’aurez pas les mêmes besoins, à la montée et à la descente.

Merci à TSL Outdoor pour les informations et les photos.

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