Conseils VTT : Bien choisir son VTT

Toutes les clés pour bien choisir son VTT

Avec le concours de Romy Richard, responsable communication de Scott-Sports France.


Bien choisir son VTT, au milieu d’une offre pléthorique qui évolue sans cesse, d’ innovations permanentes, n’est pas chose aisée. Si en plus on n’est pas spécialiste, pas simple de s’y retrouver au milieu d’explications émaillées de termes barbares pas toujours faciles à comprendre. Heureusement, comme pour tout type de matériel sportif, il suffit de se recentrer sur soi et sa pratique puis de se poser quelques (bonnes) questions . Cela permet de déblayer un peu le terrain et définir le type de matériel susceptible de nous convenir avant de se rendre dans un magasin ou mieux, sur un salon où il sera possible d’essayer divers modèles gratuitement avant de faire son choix. Quelles sont les étapes clés pour bien choisir sa nouvelle monture ?

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1 – Définir sa pratique

Le VTT est un sport très accessible, dans lequel la progression peut-être rapide, pour peu que l’on pratique régulièrement. En revanche, les sorties ne seront pas les mêmes selon le terrain ou la fréquence de sortie. Est-ce que que vous allez rouler en forêt, sur des petits sentiers caillouteux ? Avez-vous envie de toucher à la compétition, d’être le plus efficace possible à la montée ou au contraire de jouer les casse-cous en descente? Roulerez-vous en plaine, en montagne ? Il est indispensable de définir le plus précisément possible sa pratique actuelle ou future pour s’orienter vers la bonne gamme de produits. Quelle sont les différentes pratiques ?

Le all mountain :

La discipline la plus répandue est aussi celle que l’on pratique sans le savoir montagne-femme-vttiste-cycliste-rideuse-equipement-materiel-choixdès que l’on effectue des balades en VTT sur terrains variés. Pratique loisir par essence, elle s’adresse à celles qui veulent se faire plaisir en pleine nature et partager un bon moment en famille ou entre amis. Ici on recherche donc le confort, la polyvalence et la facilité. Un vélo bien confortable, tout suspendu sera idéal et indispensable en montagne. Sa capacité à monter, comme sa capacité à descendre devront être équilibrées. Casque classiques, lunettes  pour protéger ses yeux des projections éventuelles et gants demeurent incontournables.

Le cross country :

La seule discipline du VTT présente aux Jeux Olympiques pour l’instant. montagne-femme-vttiste-cycliste-rideuse-equipement-materiel-choixPratique de loisir ou de compétition, elle enchaîne les phases de montées et de descentes sur tout type de sentiers, sur des durées plus ou moins longues, selon son niveau et ses motivations. Selon le confort recherché, la performance, la durée de la sortie ou le budget, on s’orientera vers un vélo semi-rigide (avec suspension avant télescopique) ou tout suspendu (suspension avant et arrière). Sachant qu’un tout suspendu sera un meilleur choix en montagne ou pour les efforts longs. Pour le reste de l’équipement, un casque classique est indispensable, ainsi qu’une paire de lunettes. Il s’agit de rester léger pour se fatiguer le moins possible et garder une grande liberté de mouvements.

La descente :

Aussi appelée DH pour Dohwhill, la descente est la pratique de celles qui n’ont pas froid aux yeux et aiment la vitesse, l’objectif étant de dévaler les pistes accidentées de montagne-femme-vttiste-cycliste-rideuse-equipement-materiel-choixmontagne le plus vite possible. Elle nécessite une excellente condition physique et une grande technique de pilotage pour passer sans encombre les divers obstacles qui se présentent tels que racines, rochers, bosses, dévers et autres aménagements de pistes, sans oublier les sauts. Un vélo fiable, solide et résistant est indispensable pour rouler en toute sécurité, ainsi qu’un cadre bas pour conserver son centre de gravité le plus bas possible. Une suspension efficace, à l’avant comme à l’arrière, permet quand à elle d’absorber les vibrations et les irrégularités du terrain pour un confort minimum. Enfin les freins à disques, idéalement hydrauliques, s’avèrent indispensables pour un freinage efficace et progressif. Pour une sécurité maximum, il est nécessaire de porter des protections pour tout le corps : casque intégral, masque, dorsale, coudières, genouillères, gants et autres protections pour les avant-bras, les épaules, la nuque et les tibias.

L’enduro :

Inspiré de l’enduro moto, la discipline est en plein essor. A mi-chemin entre le cross-country et la descente, l’enduro se pratique essentiellement en montagne et en montagne-femme-vttiste-cycliste-rideuse-equipement-materiel-choixdescente, sur les singles tracks, les sentiers étroits. Elle nécessite de la rapidité, de la technicité et une bonne dose d’engagement. Un bon entraînement et de bonnes qualité physiques sont essentielles pour savoir se faufiler entre les obstacles et se relancer dans les parties roulantes de liaison et les montées qui mènent aux descentes. Selon son niveau on s’orientera vers un vélo loisir, rigide pour débuter et apprendre à bien maîtriser sa monture. Pour une pratique plus intensive ou la compétition un carde semi-rigide ou tout suspendu permettra de gagner en vitesse et en maniabilité. L’équipement complémentaire se composera d’un casque intégral de préférence, d’une dorsale, de coudières et genouillères et de gants longs.

Le dirt et le street :

Ces deux disciplines se pratiquent principalement dans les bike parks et les aires montagne-femme-vttiste-cycliste-rideuse-equipement-materiel-choixde street, les skate parks. Rampes et modules divers permettent aux freestyleuses de réaliser toutes sortes de sauts et de figures. Pour cela leur vélo doit être très résistant et ultra-maniable. Equipé d’un cadre semi-rigide dont le sloping (tube supérieur) est bas, il bénéficie en outre d’un petit guidon, d’un frein unique dont le câble est assez grand pour permettre au pilote de tourner plusieurs fois le guidon. Casque, genouillères, coudières et dorsales se révèlent indispensables.

2 – Déterminer sa fréquence de sorties

Il est évident qu’un vélo entrée de gamme ne pourra pas endurer longtemps les contraintes propres à une pratique intensive ou n’aura pas tous les équipements nécessaires pour supporter les changements de terrains ou de conditions météorologiques. Tant qu’à investir, autant prendre un modèle de bonne qualité, qui pourra accompagner la progression si besoin est, plutôt que le changer au bout d’un an. Le budget alloué doit être en phase avec votre pratique pour éviter toute déception par la suite.

3 – Choisir les composants de son futur VTT

Selon leur destination, les VTT sont conçus de manières différentes les uns des autres et proposent un équipement adapté à chaque pratique. Quels sont les divers composants et comment s’y retrouver ?

Le cadre :

Outre leur géométrie propre, les cadres sont constitués de différentes matériaux : acier, aluminium, carbone ou titane. Quels sont les avantages et inconvénients de chacun ?

  • Les cadres acier : ils offrent une grande résistance, sont dynamiques et filtrent bien les vibrations. De plus, ils offrent un effet relance intéressant. En revanche ils restent lourds, même si leur épaisseur est moindre que par le passé.

  • Les cadres aluminum : ce sont les plus répandus. Leurs excellents rapports poids/solidité et qualité/prix n’y sont pas étrangers. Tolérants, faciles à piloter, ils restent une valeur sûre.

  • Les cadres carbone : ils restent les plus légers. Gage de dynamisme, de réactivité et d’efficacité, ils sont en revanche moins tolérants et onéreux. Mais ça en vaut la peine quand on recherche la performance et que l’on possède le niveau technique.

  • Les cadres titane : inoxydable, léger, ultra-résistant, réactif et dynamique, le titane est une garantie de longévité. Mais pour cela il faut y mettre le prix.

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La suspension

Gage de confort, la suspension est un point crucial lors de l’achat d’un VTT. Plus son débattement est important, mieux le vélo absorbera les irrégularités du terrain. En revanche son efficacité sera impactée et les effets de pompage peuvent s’avérer fatigants à la longue. Semi-rigide ou tout suspendu, quelle suspension choisir ?

  • Semi-rigide : il ne possède qu’une suspension à l’avant, sur la fourche. Il filtre les vibrations et favorise un bon contact de la roue au sol, pour un excellent rendement global. Idéal pour celles qui recherchent la légèreté et l’efficacité avant tout. Le semi-rigide reste accessible en terme de prix et pour cela, il est souvent conseillé pour un premier achat. Attention cependant, on a vite envie (besoin) de plus, surtout quand on pratique en montagne.

  • Tout suspendu : il possède deux suspensions, à l’avant sur la fourche et à l’arrière, en guise d’amortisseur. Offrant beaucoup plus de confort qu’un semi-rigide, une grande capacité d’absorption du relief, ils sont aussi plus onéreux. S’ils limitent un peu le rendement du pédalage, certaines technologie, comme le  Twinloc chez Scott, permettent de bloquer les amortisseurs pour une adaptation parfaite au terrain. Position souple pour la descente, position rigide pour la montée ou le plat et position intermédiaire pour un vélo efficace en toute condition.

La transmission

C’est l’ensemble des composants qui garantissent l’efficacité de votre pédalage. Nombre de plateaux, de pignons, dents de cassette et taille des roues vont déterminer votre effort et son rendement. Les montes d’origine sont cohérentes et surtout adaptées à chaque pratique. On peut quand même faire son choix concernant le pédalier et le nombre de plateaux, sachant que la tendance va vers le mono-plateau. Quelles sont les avantages des uns ou des autres ?

  • Le triple plateau : c’est la transmission idéale pour les débutantes ou celles qui roulent en montagne car ses possibilités de réglages sont grandes et qu’il permet de rouler en fonction de sa forme du moment et/ou du terrain, sans forcer et efficacement. Il est en général associé à une cassette de 9 ou 10 vitesses, étagées de 11 à 36 dents, pourt une grande polyvalence.
  • Le double plateau : grâce à la suppression d’un plateau, on gagne en confort d’utilisation avec moins de passages de vitesses, et en garde au sol, ce qui peut s’avérer utile en terrain accidenté. Cette transmission nécessite une meilleure condition physique, surtout en montée, même si on retrouve une plage de réglage similaire au triple plateau avec des cassettes de 10 ou 11 vitesses, étagées de 11 à 42 dents.

  • Le mono-plateau : le nouvel équipement de tout VTT haut de gamme qui se respecte. Grâce au dernières évolutions technologiques, il est désormais possible aux fabricants de proposer des cassettes de 11 à 12 plateaux étagées de 11 à 50 dents pour passer partout. Le véritable atout de ce plateau unique concerne la simplicité d’usage avec moins de changements de vitesses, moins de câbles, manettes, dérailleurs, etc.. et donc moins d’entretien. Sans négliger le gain de poids. Il est plutôt réservé aux initiés.

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Les freins

  • Les freins à patin : réservé aux modèles d’entrée de gamme, ils sont légers, fiables et et faciles d’entretien. Mais ils pêchent en terme de performance, surtout en cas d’humidité, et sont donc de moins en moins utilisés sur les VTT.

  • Les freins à disque mécaniques : actionnés par un câble avec le levier de frein, ils représentent désormais la norme en VTT. Performants par tout type de temps, ils sont fiables et moins onéreux que par le passé.

  • Les freins à disque hydrauliques : actionnés par un fluide avec le levier de frein, ils  offrent un freinage progressif et puissant, sans variation, avec un effort réduit sur les leviers. On peut compter sur eux en toute circonstance, mais ils restent les plus chers et demandent un peu plus d’entretien, notamment une purge annuelle du fluide.

  • Les disques : la dimension de ceux-ci est un point non négligeable. Plus on descend vite et longtemps, plus on est lourd, plus le diamètre des disques devra être important. A choisir selon sa pratique, son engagement et sa morphologie.

L’assise

  • Les selles : les modèles proposés de série sont en général en corrélation avec le prix du vélo et sa destination. Plus larges et confortables pour le loisir, plus profilés pour la performance. Il existe des assises adaptées à la morphologie féminine, ce qui peut faire la différence quand on roule longtemps.

  • La tige de selle suspendue : elle agit comme un amortisseur, apportant ainsi un supplément de confort. Un plus pour les vélos semi-rigides.

  • La tige de selle téléscopique : véritable révolution, elle augmente la maniabilité, l’équilibre avant/arrière et la sécurité du pilote. Concrètement, grâce à une petite manette, il est possible d’abaisser sa selle ou de la remonter en fonction du terrain. En descente, cela permet d’abaisser son centre de gravité et de se reculer pour une meilleure adhérence et plus de stabilité. A l’issue de celle-ci, on laisse remonter la selle pour reprendre un pédalage efficace. Chez Scott, la technologie Syncros Drosser 2.0 propose des débattements de 120 ou 150mm à actionner en un clic sur le guidon. Bluffant.

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Les roues

Pour être précis et complet, il faudrait parler ici non seulement du diamètre de la roue, mais aussi de la jante, sa largeur et le matériau qui la compose, le moyeu, les rayons, les pneus et leur type de montage, avec ou sans chambre à air. Pour faire simple, restons déjà dans les grandes familles de diamètre, qui, en monte d’origine, donnent déjà une bonne idée des avantages et inconvénients de chaque modèle. Après, il est tout à fait possible de changer jantes, pneus et équipement pour un vélo parfaitement adapté à ses besoins. Le diamètre de la roue pourra aussi intervenir dans le choix de la taille de son vélo. Lorsqu’on est entre deux tailles de cadres, le diamètre des roues peut permettre d’obtenir la taille idéale de monture. Dans les grandes lignes, les standards reposent aujourd’hui sur les 4 tailles suivantes :

  •  26″ (pouces) : le diamètre standard historique. Remplacé aujourd’hui la plupart du temps par le diamètre supérieur de 27″ (voir ci-dessous), ce petit diamètre garantit une grande maniabilité. Plus réactives, plus légères et souvent plus rigides que leurs grandes soeurs, ces roues garantissent de la facilité dans les relances.

  • 27,5″  : le nouveau standard. Les roues restent maniables mais offrent un meilleur  confort, plus d’efficacité et plus de polyvalence quel que soit le terrain. Sans pour autant perdre en nervosité et en précision. La relance reste véloce et très facile après un coup d’arrêt. C’est le standard qui offre le plus de maniabilité.

  • 27,5+ : un standard récent sur le marché. Le plus signifie que la jante et le pneu sont plus larges et offrent donc une surface de contact plus importante. C’est l’opportunité d’avoir une meilleure adhérence et un confort amélioré sur les aspérités du terrain, sans trop concéder à la maniabilité ou au poids. Attention cependant, les pneus se déforment plus. Affaissements et rebonds s’invitent donc dans les zones défoncées, pour une fatigue supplémentaire.

  • 29″ : avec cette taille de roues, le confort et la stabilité en franchissement d’obstacles sont améliorés, d’autant que les jantes sont aussi plus larges qu’en 27,5″. Elles offrent également une bonne accroche et un excellent rendement, donc de la vitesse, mais demandent un peu plus d’effort de pédalage, surtout pour les relances, et elles pêchent au niveau de la maniabilité. Enfin, les roues de 29″ lissent le terrain, pour peu qu’on ait une vitesse suffisante, et donc un peu de technique. Sur un vélo monté en 29″ on est plus haut et le centre de gravité est légèrement décalé vers l’arrière du vélo, donc mieux paré pour les franchissements d’obstacles.

Les pédales

La pédale est un composant essentiel puisque c’est celui qui transmet l’effort de pédalage vers la transmission. Si les pédales plates suffisent pour débuter, elles manquent de rendement en montée ou lorsque l’on souhaite progresser. S’il n’est pas indispensable de faire son choix à l’achat, il est important d’avoir un système adapté à sa pratique. Il existe 3 type de pédales sur le marché.

  • Les pédales plates : équipées de picots pour que la chaussure reste bien en place, faciles et rassurantes, le pied restant libre, elles permettent de s’engager franchement dans les descentes et sur les obstacles sans craindre la chute. Cependant elles montrent leur limite pour celles qui recherchent le rendement.

  • Les pédales automatiques : reliées à la chaussure par une cale, elles garantissent plus de maintien et un meilleur rendement. En effet, le pédalage est plus efficace, combinant pression et traction. Elles se décrispent d’une rotation du pied vers l’extérieur. Le système de sécurité déchausse automatiquement en cas de chute.

  • Les pédales semi-automatiques ou à cage : le compromis entre les deux. Un côté plat, un côté automatique pour les semi-automatique, ou une plaque insérée au centre d’une pédale plate pour les modèles à cage, peu importe. L’intérêt est identique pour les deux : la polyvalence.

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4 – Choisir la bonne taille

Les mesures minium à prendre pour bien choisir la taille de son vélo sont :

  • la taille
  • la hauteur d’entrejambe
  • l’amplitude des bras.

La hauteur d’entrejambe multipliée par 0,56 donne la taille du cadre idéal.

Lorsqu’on est entre deux tailles, la longueur tronc et bras définira la distance par rapport au cintre ou au guidon et ainsi de choisir la taille la plus adaptée à sa morphologie.

Pour cela, soustraire l’amplitude des bras à sa taille.

Si la valeur obtenue est supérieure à zéro, il faut prendre la taille supérieure, et inversement.

5 – Choisir ses protections

Celles-ci dépendent de la pratique (voir ci-dessus).

  • Randonnée et all mountain : casque classique, lunettes et gants.

  • Cross country : idem. casque intégral en compétition.

  • Enduro : casque intégral de préférence, dorsale, coudières, genouillères et gants longs.

  • Descente : casque intégral, masque, dorsale, coudières, genouillères, gants et autres protections pour les avant-bras, les épaules, la nuque et les tibias.

  • Dirt et street : casque, genouillères, coudières et dorsales.

En bref 

  • Randonnée sports/loisir : VTT fiable et efficace sur terrains faciles, pour découvrir l’activité.

  • All mountain : VTT polyvalent pour rouler partout, sur tout terrain et en montagne.

  • Cross country : VTT très léger pour réaliser les meilleurs chronos.

  • Enduro : VTT taillé pour la descente, équipé pour la montée.

  • Descente : VTT résistant, performant et maniable pour passer tous type d’obstacle à toute allure.

  • Dirt & street : fourche basse, petit guidon, pour réaliser tricks et sauts en tout genre.

  • Fat Bike : avec ses grosses roues, il ne recule devant rien, neige, sable, boue.

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